Baïonnette repliable République Populaire de Chine Type 56
Les Chinois ont un goût prononcé pour l'utilisation des baîonnettes rabattables déjà mises en place sur leur fusil SKS et que l'on retrouve sur le version de l'AK47, le Type 56 (usiné et embouti). Tous leurs fusils d'assault n'en sont pas pourvus mais elles restent trés majoritairement utilisées par l'Armée Populaire de la libération (l'ancienne Armée Rouge Chinoise, devenue aujourd'hui l'armée la plus grande du monde).
Il éxiste 3 versions de lame, 2 types d'articulation ainsi que 2 types de fixation. Ce modèle mesure 230mm (lame) et une attache du second type (sans anneau de verrou pour la bouche du canon).
Toutes les versions sont munies de lames à 3 faces légèrement creusées (sections triangulaires en forme d'étoile). La baïonnette présentée ici est munie d'une lame dont la pointe du triangle est orientée vers le bas. Son extrémité n'est pas pointue mais plate , suivant un axe vertical.
Dans sa position repliée, l'attache de la lame s'appuie sur les oreilles du support fixé sur le canon. D'autres oreilles sont visibles, sous la bouche du canon et orientées vers l'avant pour verouiller l'articulation de la lame en position dépliée.
L'attache renferme un ressort de rappel maintenant la lame en appui sur le support présent sur le canon. La baïonnette pivote autour de l'axe riveté de ce support. On peut remarquer l'absence d'anneau pour la bouche du canon.
Voici une vue arrière de l'articulation de l'attache et de la lame.
Gros plan sur la lame.
Le sable rouge présent dans les recoins graisseux de l'arme est d'origine.